Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?

Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?Lancer le diaporama
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
+13
Credit Photo - vw_golf_8_tdi_150_traveling_av
Le 09/12/2019

La huitième génération de Golf fait sa révolution numérique et peaufine ses mécaniques pour rester branchée et moins consommer. La version 2.0 TDI 150 ch offre un remarquable rendement.

Zapping Auto Moto Les 4 Heures du Castellet : dernière préparation avant les 24 Heures du Mans !
1/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
2/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
3/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
4/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
5/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
6/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
7/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
8/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
9/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
10/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
11/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
12/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?
13/13
Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ? - Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 : que vaut le diesel ?

La reine du rendement

Depuis 1974, la VW Golf figure parmi les références du marché Européen. La huitième génération n’offre plus l’originalité du modèle originel dessiné par Giugiaro et conserve un profil similaire aux générations 6 et 7 conçue sous la direction du designer Allemand Marc Lichte. Mais son toit rabaissé de 2 cm et son capot plongeant avec de fines optiques à Led lui confèrent une vraie personnalité.

Numérique ne veut pas dire pratique

Reposant sur la même plate-forme que la septième génération, la VW Golf 8 conserve les mêmes côtes d’habitabilité et le même volume de coffre. La principale évolution se trouve à l’intérieur où se trouve désormais une planche de bord épurée avec un grand écran tactile de 10 pouces et une instrumentation numérique. Fluide et intuitif, le système multimédia intègre un excellent GPS connecté avec un rappel des directions sur l’affichage tête haute ou les compteurs qui restent toujours très lisibles. Il cependant regrettable que le réglage de la climatisation nécessite au moins trois appuis alors qu’un tour de molette suffisait autrefois. Les touches + et – au pied de l’écran numérique qui auraient été parfaites pour régler le souffle de la ventilation servent en fait à régler le volume de l’autoradio. Pas très logique ! Un raccourci pour déconnecter les aides à la conduite aurait aussi été salutaire pour les vieux réfractaires. Grâce à leurs amples réglages, les sièges assurent une excellente position de conduite à tous les gabarits. A cela s’ajoute des rangements nombreux et bien disposés. La présentation demeure sérieuse avec des assemblages rigoureux mais les plastiques durs au niveau des genoux déçoivent.

Un TDI performant et plus sobre que jamais

Au démarrage à froid, le 2.0 turbo diesel de 150 ch se fait entendre et génère de légères vibrations dans le plancher. Mais une fois à température et à régime stabilisé, il se fait totalement oublier. Associée d’office à la boîte à double embrayage DSG à 7 rapports, ce TDI bardé de couple (360 Nm) confère un rendement énergétique inégalé. A peine plus lourde (1465 kg contre 1445 kg), la nouvelle VW Golf 2.0 TDI 150 a revu l’étagement de ses rapports et son système d’injection pour gagner en sobriété. Le TDI reste disponible dès les plus bas régimes et la boîte DSG brille par sa rapidité comme sa douceur de fonctionnement. Les fonction Sport et Drive ajustent les passages de rapports judicieusement et le mode Manuel se montre très réactif.
La direction fait preuve de précision tout comme la pédale de frein au dosage naturel. Dotée d’un train arrière multibras sur les moteurs de 150 ch et plus, la Golf 8 virevolte gaiement dans les virages serrés tout en conservant une stabilité impériale. L’amortissement piloté optionnel communique désormais avec l’antidérapage électronique pour ajuster le tarage roue par roue. Si les mouvements de caisse sont bien contenus, la filtration manque de douceur sur les raccords de chaussée. Lors de notre essai autour de Porto, nous avons enregistré 6,2 l/100 km de consommation moyenne sans avoir le pied léger. Un excellent résultat qui prouve que le TDI demeure une valeur sûre pour les gros rouleurs.
Verdict : La nouvelle Golf 2.0 TDI 150 améliore l’excellent rendement de son diesel et conserve un bon rapport encombrement/habitabilité. Mais côté numérique, l'Allemande ne fait que suivre la tendance et mériterait une finition plus léchée pour justifier sa hausse tarifaire d’environ 1400 €.
 Les plus de la VW Golf 2.0 TDI 150 DSG 2020 :
  • TDI performant, sobre et discret
  • Châssis très stable et bien guidé
  • Bon rapport encombrement/habitabilité
Les moins de la VW Golf 2.0 TDI 150 DSG 2020 :
  • Les plastiques durs aux niveaux des genoux.
  • Le réglage trop complexe de la ventilation
  • Les tarifs premium. 

ACHETER une VW Golf 2.0 TDI 150 DSG 2020

  • Version essayée : VW Golf 2.0 TDI 150 DSG
  • À partir de : 37 000 € (estimation)
  • Conso. moyenne constructeur : 3,7 l/100 km durant l’essai (l/100 km) : 6,2 l
  • CO2/bonus-malus : 99 g/km/
  • Puissance fiscale : NC
  • Pays de fabrication : Allemagne
  • Commercialisation : mars 2020

Gamme proposée :

  • Essence de 130 à 150 ch, de 29 500 à 35 500 € (estimations)
  • Diesel de 115 ch à 150 ch, de 37 000 € à 40 000 € (estimations)
  • Hybride rechargeable 225 à 245 ch : 43 500 à 47 000 € (estimations)

CONDUIRE une VW Golf 2.0 TDI 150 DSG 2020

  • Moteur : quatre cylindres turbo diesel 1998 cm3
  • Transmission : aux roues avant, double embrayage 7 rapports
  • Puissance (ch à tr/min) : 150 à 3500 tr/mn
  • Couple (Nm à tr/min) : 360 à 1750 tr/mn
  • Poids en ordre de marche (kg) : 1445 kg
  • Long.xlarg.xhaut. (m) : 4,30 x 1,77 x1,55
  • Empattement (m) : 2,64
  • Capacité du réservoir : 50 litres
  • Vitesse maxi (km/h) : 223
  • 0 à 100 km/h/1000 DA (s) : 8,8s/NC
  • Pneus de série AV-AR : 225/45 R 17
  • Pneus de l’essai : Good Year Eagle Asymmetric 3

VIVRE en VW Golf 2.0 TDI 150 DSG 2020

  • Largeur coudes AV/AR (cm) : 148/143
  • Espace jambes AR (cm) : 73
  • Coffre (l) : 380/1237

PRINCIPALES CONCURRENTES (tarifs hors options)

  • Renault Mégane 1.7 Blue dCi 150 EDC GT-Line 34 600 €
  • Peugeot 308 2.0 BlueHDi 180 ch EAT8 GT 36 750 €
  • BMW Serie 118d 150 ch BVA8 Edition Sport : 36 750 €

Autres essais vidéo à lire et visionner sur Auto-Moto.com :

Essai de la VW Golf 8 1.5 TSi 130 ch
Essai BMW Serie 118d BVA 8 150 ch
Essai Peugeot 308 SW 1.5 BlueHDI 130 ch

Podcasts à la une

MEN LIFE

 

Autour du véhicule

Inscrivez-vous à la newsletter Auto Moto

Pour résumer

La huitième génération de Golf fait sa révolution numérique et peaufine ses mécaniques pour rester branchée et moins consommer. La version 2.0 TDI 150 ch offre un remarquable rendement.

Rédacteur

La rédaction
Par La rédaction
lire tous ses articles