L'usage de la climatisation est, souvent, une obligation, en été. Reste que cette action demande de l'énergie. Et, par rebond, entraîne une augmentation de la consommation de carburant du moteur d'une voiture thermique, ou d'électricité dans le cas d'une voiture utilisant cette technologie.
Et attention : cette surconsommation peut être importante. Dans le cas d'une voiture thermique, cela va, le plus souvent, de 0,4 litre sur voie rapide à 2 litres en ville, selon une étude de l'Ademe de 2020 sur le sujet. Globalement, cela peut aller jusqu'à 20% de surconsommation.
Pour les électriques, la hausse de consommation est évaluée entre 1 et 2 kWh aux 100 kilomètres. De quoi se traduire pas une diminution de l'autonomie de 5 à 10 kilomètres. Gênant, quand l'on sait les faibles autonomies que peuvent avoir certains de ces véhicules.
Garder un écart de température acceptable
Afin d'éviter de trop surconsommer son carburant ou son électricité, mieux vaut réguler son utilisation de la climatisation. Cela passe par ne pas créer un trop grand écart de température.
L'écart maximum entre l'intérieur et l'extérieur de la voiture ne doit pas dépasser 10°C. Le mieux restant de se situer autour des 5-6°C, suivant la température. Au-delà, cela n'est pas recommandé.
Rouler avec les vitres ouvertes n'est également pas toujours le bon choix. À basse vitesse, en ville, cela ne pose pas trop de problème mais n'a pas forcément d'effet. En revanche, à une certaine vitesse, l'aérodynamique de la voiture est trop impacté et cela entraîne aussi une surconsommation.
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Pour résumer
L'utilisation de la climatisation, face aux fortes chaleurs en été, entraîne une surconsommation de carburant. Afin de limiter cette dernière, voici des gestes à adopter, mais aussi ceux à ne pas faire, lorsque le mercure s'affole.