Carburants : les prix flambent dans les stations !

Les tarifs à la pompe ont nettement grimpé depuis le début de l'été. Comment cela s'explique-t-il ? Faisons le point ensemble.
Les tarifs à la pompe ont nettement grimpé depuis le début de l'été. Comment cela s'explique-t-il ? Faisons le point ensemble.
Temps maussade et presque automnal dans la moitié nord, sécheresse dans la moitié sud, cet été 2023 n'est pas particulièrement festif. Comme si ça ne suffisait pas, les prix à la pompe ne manqueront pas de plomber le moral des vacanciers tant ils ont augmenté depuis le début de la période estivale...
Tout est dit dans le titre. En l'espace de quelques semaines, le gazole et le SP95-E10 ont grimpé d'une bonne dizaine de centimes, la plus forte hausse étant pour le premier cité. Etonnant dans la mesure où, depuis le début de l'année, c'est pourtant lui qui se maintenait à des niveaux raisonnables. Entre le 1er janvier et aujourd'hui, le litre de diesel B7 n'a grimpé "que" de 0,05 € quand l'essence a bondi de 24,9 centimes sur la même période ! Vous l'aurez compris, au 1er juillet, il coûtait ainsi moins cher qu'en janvier dernier. Comment expliquer de manière générale que les tarifs aient tant augmenté en si peu de temps ?
L'explication est à chercher dans le prix du baril de Brent (la référence européenne). En l'espace d'un mois, il a augmenté de presque 10 $, c'est beaucoup. Une telle augmentation ne pouvait que se ressentir à un moment donné à la pompe. A cela s'ajoute un autre souci, le fait que l'Arabie Saoudite ait "annoncé réduire sa production quotidienne de 1 million de barils en juillet et août", comme précisé par Le Parisien dans son numéro du jour. Enfin, étant plus consommé par les Français que les autres carburants, la popularité du diesel le dessert, surtout à cette période de l'année où les déplacements sont nombreux.
Selon le président des distributeurs de carburant interrogé par nos confrères du Parisien dans leur numéro du jour, les distributeurs ne profiteraient en tout cas pas de l'été pour augmenter leur prix. "Les marges ne sont que de 1 ou 2 centimes, les pompistes français ne peuvent pas faire autrement", leur a-t-il précisé. On terminera sur ce point : il faudra s'y faire. Selon les spécialistes du secteur, aucune accalmie n'est à prévoir dans les prochains jours. Evidemment, nous ne manquerons pas de revenir vers vous si toutefois le contraire venait à se produire.
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Les tarifs à la pompe ont nettement grimpé depuis le début de l'été. Comment cela s'explique-t-il et comment faire pour ne pas se ruiner ?